Cet après-midi, à la Rose Rouge, j'ai été intriguée par un avatar qui était tranquillement assis sur le bar... J'ai ainsi lié connaissance avec une personne sympathique, à la conversation particulièrement intéressante : c'est une slammeuse française qui organise des événements autour de la poésie et du slam, tant dans la vie virtuelle de SecondLife que dans la vie réelle.
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Peu à peu, les poètes francophones qui participent à l'exposition-concours à la FEDEF apportent leurs oeuvres, et Sabine Creber les pose sur les parois de la galerie.
Voici donc les premiers panneaux installés : vous pouvez dès à présent y apercevoir quelques-uns de mes poèmes...
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comme je vous le disais, dans un précédent article (à lire ici), une exposition-concours de poésie s'installe dans le bâtiment de la FEDEF. Voici les premières photos prises au moment de la préparation de la galerie où seront installées les différentes oeuvres sous forme d'affiches.
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Ce matin, Sabine Creber m'a proposé de participer à l'organisation d'un concours de poésie sur la sim de la FEDEF. Le principe est simple : les auteurs peuvent présenter leur poème en l'écrivant sur une illustration selon leur inspiration, et les oeuvres ainsi mises en images seront exposées dans la galerie de la FEDEF.
Voici les photos que j'ai prises lorsque Sabine m'a montré la galerie prévue pour cet évènement.
Je suis très heureuse de vous présenter ma nouvelle boutique dans Second Life. Vous pouvez y trouver mes poèmes sous forme de tableaux, ainsi que mes créations : statues, fontaines, meubles, miroirs et vêtements.
Juste après la période des fêtes de fin d'année, j'ai reçu une nouvelle qui m'a remplie de joie : l'un de mes poèmes avait terminé deuxième au concours de poésie que le groupe des Poets of Zarahemla avait organisé un mois auparavant. Le thème du concours était "Dream", le rêve. J'avais soumis au jury mon poème "Pas besoin de paradis artificiels" (rédigé en 2006) ainsi que sa traduction 'No Need of Artificial Paradises' que je venais de rédiger tout spécialement à l'occasion de ce concours.
Voici les textes de mes deux poèmes, ainsi que leur présentation sur image que j'ai réalisée pour le concours :
Pas besoin de paradis artificiels
La foule vagabonde de mes rêveries
En mouvants kaléidoscopes colorés
A le pouvoir magique et fantasmagorique
De me faire tour à tour sourire ou pleurer.
Les muses capricieuses souvent me permettent
Instantanément de plus belles évasions
Qu'un recours à des paradis artificiels.
Aucun voyage aussi loin qu'il soit ne pourra
M'offrir tant de divines possibilités,
Eventail de grande joie ou de vague à l'âme,
Qu'apportent tous mes rêves ou mes cauchemars.
Le palais de Morphée me propose une alcôve
Et la protection de ses bras consolateurs
Bien plus de réconfort que le plus doux amant.
Il me suffit simplement de fermer les yeux
En n'ayant point recours à d'autres artifices ;
Il ne me faut ni drogue ni palliatif
Et j'entre émerveillée dans un royaume étrange,
L'imaginaire de mes songes fantastiques.
Je refuse vos paradis artificiels
Qui ne vous laissent que vague à l'âme et nausées,
Des yeux explosés et des blessures au cœur.
Je préfère les vies que je peux m'inventer.
Tous les films étranges qui animent mes nuits
Peuvent bien compenser tout l'ennui de ma vie
M'apportant les parfums de la vraie liberté.
En rêve je parcours les plus beaux paysages
Je fais ce que je veux sans aucune limite :
Passé, présent, futur, cela n'existe pas
Dans le monde onirique où je passe mes nuits,
Quand mon corps se repose et que court mon esprit.
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J'ai appris à aimer mon prochain comme moi-même, Mais j'ai bien mal appris à m'aimer réellement. C'est ce travail sur moi qu'il faut réaliser Reprendre ma confiance trop souvent ébranlée.
J'ai appris à tendre la main à ceux qui souffrent, Mais je n'ai pas appris à lire ma souffrance. Comment puis-je comprendre le mal qui t'ensorcèle Quand je comprends si peu le tréfonds de mon cœur ?
Ton mal-être, mon amour, tu ne l'as pas choisi, Mais je n'ai pas hélas la force ni le pouvoir De te l'ôter de l'âme, ni même de l'apaiser. Je ne peux que chercher la paix au fond de moi.
Dieu que c'est difficile d'aimer quelqu'un qui souffre Et voir son impuissance à pouvoir le sauver ! Dieu comme c'est attristant de te voir te détruire Quand j'ai rêvé pour toi la meilleure vie qui soit !
J'ai trop songé à toi, à trop te protéger J'ai fait sans le vouloir plus de mal que de bien. Je laisse alors à Dieu ce que je ne peux faire Je ne suis qu'un humain, rien de plus, rien de moins.
Je ne peux rien changer, que moi, et c'est beaucoup ! T'aimer, c'est te laisser ta liberté de vie, Te laisser respirer pour reprendre mon souffle, Et pouvoir dire vraiment « je t'aime » sans condition.
« gazelle67 »
(vidéo-clip du film Dead Man, musique de Neil Young)
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