Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

poesie

2007-08-26T00:49:00+02:00

Un poème de Clementia : Empathie

Publié par Clementia

Empathie

 

  

Frère de plume à l’autre bout du monde
Ami lointain qui m’es pourtant si proche
T
u sais bien qu’il m’arrive si souvent
De ressentir chaque joie chaque peine
Et toutes tes pensées de chaque instant
Par-delà abysses et océans 

Tes doutes tes désirs
Sont semblables aux miens
Et souvent tes chagrins
M’arrachent des soupirs

 Mes mots te font pleurer
Ta voix me fait rêver
Et lorsque mon cœur chante
Par magie tu m’entends 

Quand tu es fatigué
C’est moi qui n’en puis plus
Mais quand tu ne dis rien
Tu sais que je t’entends 

Bien que nos horaires soient décalés
Nous savons où et quand nous retrouver
Lorsque tu ne veux pas me révéler
Quelle douleur et quels doutes te minent
J’envoie toutes mes ondes arc-en-ciel
Afin que tes forces se renouvellent 

 

© Clementia 26 août 2007

(NB : pour être tenu au courant de toutes les publications de ce blog, PENSEZ A VOUS ABONNER A LA NEWSLETTER !)

Voir les commentaires

2007-08-25T00:56:00+02:00

Un poème de Clementia : Ne vaut-il pas mieux être mort qu'esclave ? (premier jet)

Publié par Clementia

 

Ne vaut-il pas mieux être mort qu'esclave

 

«Liewer tod as sklaw - plutôt mort qu’esclave »
(devise de la ville de Guebwiller)

« potiam mori quam foedari – plutôt mort que failli»
(devise de la Duchesse Anne de Bretagne)

  

Comme un poisson rouge à la morne vie ennuyeuse
Je me heurte aux froides parois glauques et glacées
Du monde immonde qui est pour moi un aquarium
Routine sans issue dans le carcan de béton
Quotidiennes corvées à l’infini répétées
Je nage entre schizophrénie et misanthropie
Celle que je suis et celle que je voudrais être
Ne peuvent pas s’accepter et n’aiment plus personne
Pourtant il faut continuer dans le mortel ennui
De ma vie compliquée dont je ne vois pas l’issue
Cet étouffant carcan où je ne puis être moi
Et me revient alors en mémoire la devise
De la ville où j’ai grandi « vivre libre ou mourir »
Le poisson rouge de mon enfance se jetait
Hors de sa triste prison à chaque pleine lune…
Nous le sauvions à temps, mais l’image m’est restée
Maintenant moi je tourne sans espoir dans ma vie
Solitaire dans un sombre bocal trop petit
Et j’ai tellement besoin d’espaces infinis
 

© Clementia 06/02/2006 – 25/08/2007

(NB : pour être tenu au courant de toutes les publications de ce blog, PENSEZ A VOUS ABONNER A LA NEWSLETTER !)

Voir les commentaires

2007-08-25T00:47:40+02:00

Clementia's poetry blog: Poème de Clementia : Ne vaut-il pas mieux être mort qu'esclave (premier jet

Publié par Clementia Merlin

Voir les commentaires

2007-08-24T10:25:00+02:00

Un poème de Clementia : Ma Maison du Bonheur

Publié par Clementia

 

Ma maison du bonheur

 

Loin des mégalopoles inhumaines,
Géantes solitudes conjuguées,
Dont les bâtisses tendent vers le ciel
En supplications inutiles
Leurs infinies désespérances,
Je recherche la maison de mes rêves
Une place sereine où toi et moi
Au calme préservé serons heureux.

Le jardin se colore en mille fleurs,
Joies du botaniste et de l’herboriste,
Présages de tisanes généreuses.
Arbres fruitiers en espaliers,
Généreux buissons d’églantiers,
Fraises, framboises et cassis…
Autant de promesses de confitures
Que mes mains aimantes prépareront
Pour régaler tous mes petits-enfants.

Au potager, aux chaleurs de l’été,
Tous les légumes les plus étonnants
Annoncent une récolte joyeuse
Que savoureront nos amis
Quand ils viendront nous visiter
Pour quelques jours loin de la ville.
Les abeilles de mes ruches butinent
Les bruyères, les genêts, les ajoncs
Qu’en miel parfumé nous retrouverons.

Les rideaux crochetés laissent passer
Du soleil les tièdes rayons diaprés.
Des napperons sourient sur chaque meuble.
Dans les armoires la lavande
Fleurent bon un parfum d’antan
Sur les piles de linge si moelleux
Les meubles anciens sentent l’encaustique
Dans leur patine le soleil se mire

Quand les effluves de pâtisseries
Accueillent mes joyeux petits-enfants
Ils savent bien qu’ils vont se régaler.
On rencontre dans tous les coins
De tout doux nounours en peluche
Et tant de nombreux coussins bigarrés
Nous inviteront à la confidence
Et sauront consoler tous les chagrins.

Autour de l’âtre à la douce chaleur
Les visages rayonnent de bonheur
Paix dans les âmes et joie dans les cœurs.
Sur tous les murs pleins d’étagères
Se pressent mes amis les livres
Mes grands complices de tous les instants,
Ceux qui m’instruisent ou me réconfortent,
Ou simplement ceux qui me divertissent.

Dans le jardin une eau claire murmure.
Tout près d’un saule joue mon chien joyeux
Husky au mystérieux regard vairon
Batifolant sans réveiller
Le chat qui ronronne au soleil
Au pigeonnier roucoulent les colombes,
Quand dans les arbustes et les buissons
Des oiseaux s’appellent puis se répondent.

Vers l’horizon j’entends sur l’océan
Mouettes et sirènes de bateaux
Au vent salé des longues traversées.
Sur mon bureau la plume est prête
A recueillir l’inspiration
Si la muse furtive me visite.
Sous le dais velours d’un ciel étoilé
La nuit d’été parfume le jardin.

 

 © Clementia 24/07/2007  

(NB : pour être tenu au courant de toutes les publications de ce blog, PENSEZ A VOUS ABONNER A LA NEWSLETTER !)

Voir les commentaires

2007-08-24T02:34:24+02:00

Clementia's poetry blog: Poème de Clementia : Ma maison du bonheur

Publié par Clementia Merlin

Voir les commentaires

2007-08-22T11:59:11+02:00

Clementia's poetry blog: Poème de Clementia : Pourtant

Publié par Clementia Merlin

Voir les commentaires

2007-08-22T08:04:00+02:00

Un poème de Clementia : Pourtant...

Publié par Clementia

 

Pourtant...

 

Pourtant quand ma muse s'absente

J'erre

Je désespère

De sombres pensées me hantent 

Et l'idée d'un ailleurs me tente

Une porte s'entr'ouvre

J'entre

Et je découvre

Des pistes vers un gouffre

Serait-ce l'enfer de Dante

Qui correspondrait à mes attentes ?

Et ces musiques

Aux rythmiques

Telluriques

Fantastiques

Apporteraient des transes

Peut-être des danses

Où ma désespérance

Trouverait un passager oubli

Au gris sombre de ma vie

Et à mon mortel ennui...

 

 

© Clementia  22/08/2007

 

 

 

(NB : pour être tenu au courant de toutes les publications de ce blog, PENSEZ A VOUS ABONNER A LA NEWSLETTER !)

Voir les commentaires

2007-08-22T08:02:00+02:00

La poétesse en recherche d'inspiration

Publié par Clementia

 

Vous avez pu voir que ces dernières nuits je "rime" à nouveau un peu plus, ou du moins je tâte de nouveau de la poésie. Sur ces photos, je suis en quête d'inspiration... Mais ce n'est pas dans la journée que ma muse me visite.  

 

 

 

(NB : pour être tenu au courant de toutes les publications de ce blog, PENSEZ A VOUS ABONNER A LA NEWSLETTER !)

Voir les commentaires

2007-08-21T20:27:00+02:00

Un poème de Clementia : Instants d'Eternité

Publié par Clementia

 

Instants d'éternité

 

 

Il est dans ma vie des signes puissants

Comme des clins d'oeil du destin

Et ceux-ci m'ont menée à toi

Semant un bouquet d'éternité

 

La douce fleur balbutiements

Quand nous nous sommes rencontrés

Lorsque nos âmes ont su reconnaître

Chacune en l'autre son propre reflet

 

L'étoile de ton doux regard

Qui de son charme fascinant

Me fit oublier toute loi

Me liant pour toujours à toi

 

L'étincelle de ton sourire

Qui remplit tes yeux de paillettes

Savait balayer toute tristesse

De mon coeur qui s'offrait au tien

 

La tendre chaleur de ta main

Quand doucement elle prit la mienne

Pour guider mes pas sur le chemin

Me fit oublier toute peine

 

La chaude étreinte de tes bras

Me plaçant sous ta protection

Dans le plus charmant des baisers

Je ne pourrai pas l’oublier

 

La passion des corps enlacés

La puissance émanant de toi

Et cette douceur de ta peau

J’en garde à jamais ton empreinte

 

Oh retrouver dans le silence

Nos échanges de confidences

Chacun de nous sait écouter

L'autre puis le réconforter

 

La force de nos semblables pensées

Qui se rejoignent malgré les distances

N'est pas illusoire tu sais

Nous sommes sur même fréquence

 

Et tous ces petits signes sont si grands

Chaque jour depuis que je te connais

Je sais rien ne pourra les effacer

Par-delà les frontières de la vie

 

Tous ces instants d'éternité

Que mon coeur garde en bouquet

Sont comme autant de soleils

Qui me font entrevoir le ciel

 

 

 

© Clementia

21/08/2007

 

(NB : pour être tenu au courant de toutes les publications de ce blog, PENSEZ A VOUS ABONNER A LA NEWSLETTER !)

Voir les commentaires

2007-08-20T02:21:00+02:00

Un poème de Clementia : Fascinations

Publié par Clementia

 

Fascinations 

 

 Quand je suis à ma fenêtre ouverte

Dans la grisaille de ma cité

Le sol, quelques étages plus bas,

M’attire et m’appelle :

« Saute, rejoins-moi !

Eu auras-tu le courage ?

En auras-tu la force ? »…

Il me faut alors reculer,

Résister à l’envie

De plonger,

De partir

Pour tout quitter…

 

Alors que je roule en voiture

Sur ce trajet jadis tant aimé

L’arbre, dans le virage,

M’attire et m’appelle :

« Accélère ! Viens dans mes bras !

Tu ne sentiras rien

Et tu seras si bien ! »…

Il me faut cligner des yeux,

Résister à la fascination

Qui m’habite

Et m’invite

A tout oublier…

 

Et tous les alcools capiteux alignés

S’offrant dans de belles flasques

Sur les rayons des magasins

M’attirent et m’appellent :

« Prends-nous ! Nous t’offrons l’ivresse !

L’irréalité, l’oubli,

Le paradis… »

Il me faut détourner les yeux,

Résister à la soif

Au besoin d’oublier

A l’envie de fuir

Et d’en finir…

 

Et tous les poisons offerts partout

Plantes ou cachets,

Produits ménagers,

M’attirent et m’appellent :

« Tu devrais nous essayer,

Nous goûter, pour voir,

Pour savoir, et aller mieux… »

Il me faut penser à autre chose,

Résister à l’envie

De paradis artificiels

Qui offrent un autre ciel

Ou un oubli…

 

Et le train que j’entends là-bas

Guidant tous les voyageurs

Vers des pays enchantés,

Mystérieux m’appelle :

« Approche-toi de ma voie,

Allonge-toi, repose-toi,

Je t’aiderai… »

Il me faut alors vite le fuir,

Loin de sa voie,

Loin de sa voix,

Fuir l’envie de partir,

Vers d’autres lieux …

 

Le lac profond me tend ses bras,

J’entends des murmures si doux

Sirènes ou Léviathans

Qui m’envoûtent et m’appellent :

« Viens, rejoins-nous…

L’onde profonde

Lavera tes larmes,

Tu iras mieux

Dans notre royaume… »

Je n’ai plus la force de résister,

Je suis lasse,

Je veux m’approcher de l’eau

Me laisser couler dans les flots

Pour m’en aller…

 

Mais voilà mon ange gardien

Qui repousse les monstres trop fascinants,

Puis me retient dans ses bras protecteurs

Me réconfortant d’un souffle affectueux :

« Qu’allais-tu faire ? L’irréparable…

Garde confiance,

La vie est un combat,

Mais tu n’es pas seule :

Avec moi tu en triompheras ! »

 

 

© Clementia 17 mars 2006 

(NB : pour être tenu au courant de toutes les publications de ce blog, PENSEZ A VOUS ABONNER A LA NEWSLETTER !)

Voir les commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon - Hébergé par Overblog