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La Pensée du jour
poesies de clementia
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2007-09-22T11:51:00+02:00
Puisse-t-il me rester encore assez de temps - poésie de Clementia en vidéo
Puisse-t-il me rester encore assez de temps…
Regardant les ans qui sont déjà derrière
Je ne sais jusqu’à quand je serai encor là
Mais les jours passés ne me laissent pas fière
Je suis encore enfant mais on compte sur moi...
Ici-bas, il y aurait tant à apprendre,
Tant de gens à aimer, et tant à découvrir,
Tellement à faire, tant d’amour à rendre,
Pourtant nous savons tous que nous devrons partir.
Adulte, j’ai encor besoin de protection,
Pourtant j’ai tant de soucis sur mes épaules.
Terre grise et froide... j’ai besoin d’affection.
Ah ! vivre ici-bas est une dure école !
Les travaux que je remets sans cesse à demain,
Quand demain est passé, me restent les projets...
Et moi je reste assise, à croiser les mains,
En sachant que demain passera comme un jet.
La chair de ma chair que j’essaie de protéger,
Ces chers enfants sous ma responsabilité,
Ne le savent-ils pas, que je n’ai pas changé,
Que je n’ai pas trouvé toute la liberté ?
Sais-tu que même adulte on est encore enfant,
Et qu’on passe toute sa vie à apprendre,
Mais pour apprendre quoi, et pourquoi, et comment,
Et à quel idéal, et vers quel but tendre ?
Car ma vie je la passe à apprendre à vivre,
Et mon âme essaie de s’élever, de grandir,
Tournant sans arrêt les pages de mon livre...
Mais je sais que comme tous je devrai partir.
Puisse-t-il me rester encore assez de temps,
Pour servir, et aider, et pour vivre d’amour,
Pour apprendre la vie, son pourquoi, son comment,
Enfin me fondre en Dieu, à jamais, à toujours.
© Clementia
7 juillet 1984
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2007-09-18T14:28:00+02:00
Notre-Dame de Cyberie Church, et "Pensées de Marie-Magdeleine" poème de Clementia
Pensées de Marie-Magdeleine
N’être qu’humble servante
Et confidente du Maître ;
Veiller à son bien-être
Et seconder sa mère.
Accepter ses périples
Et la foule de ses disciples,
Les vivats et les hosannas
De tous ceux qui l’acclament,
Mais aussi la jalousie, la haine,
Les critiques et les complots
De ceux qui pour un fou le prennent.
Accepter que son divin cœur
Déborde d’un ineffable amour
Pour chaque être, sans différence.
Comprendre les regards amoureux
Des femmes qui croisent sa route
Et l’adoration de tous ceux qui l’écoutent.
Vivre, effacée, dans son ombre.
Ne donner de moi que l’image
De la pécheresse repentie ;
Mes longs cheveux sur ses pieds,
L’oindre du parfum d’adoration.
Pourtant être son âme sœur,
Son épouse mystique.
L’accompagner en pleurs
Au long de son supplice,
Puis trouver avec stupeur
Son tombeau ouvert et vide :
Le rencontrer la première
Au jardin de la résurrection.
A nouveau témoigner,
Le cœur serein et joyeux,
De son triomphe sur la mort
Et partager en louanges
Tant de bénédictions.
Je suis à mon Bien Aimé,
Mais Il n’est pas à moi.
Mon Bien Aimé n’est à personne,
Mais Il s’est donné
Et chaque jour se redonne,
Avec tant de divin amour,
Pour sauver le monde.
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2007-09-17T08:47:00+02:00
Le rendez-vous des poètes hier soir à la Bibliothèque Francophone, et "Ecrire", un poème de Clementia
Pour une première, nous n'étions pas très nombreux... Dommage pour ceux qui ne sont pas venus : ils n'ont pas pu m'entendre lire un poème en voice !
La photo, c'est quand Nzo et moi nous préparions pour nos prestations de la soirée : lui c'était la conférence de 22h dont je parle dans les articles suivants, et moi c'était pour la rencontre des poètes de 21h.
J'ai présenté notre groupe Dream, Romance & Poesy à la trop peu nombreuse assistance. J'ai parlé des oeuvres proposées par Gil Bonetto et moi-même pour être exposées à la Bibliothèque Francophone.
Et voici l'une de mes poésies, que j'ai lue, qui parle de la naissance des mots sur une feuille :
Ecrire
Libérer tous les mots
Captifs de mon cerveau
Sortant de leur prison
Comme l’or en fusion
Les laisser s’envoler
Comme des papillons
Des graines d’espérance
Pour calmer la souffrance
Dénombrer tous les pieds
Sur mes doigts les rythmer
Et chercher quelles rimes
Pourraient être sublimes
Ma plume a caressé
Doucement le papier
J’ai ainsi déposé
Réflexions et idées
Pour ne pas oublier
Pouvoir les retrouver
Et aussi les laisser
A la postérité
© Clementia 24/10/2005
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2007-09-16T06:58:06+02:00
2007-09-16T06:36:00+02:00
Mon nouveau site web : Clementia Haiku et Tanka
Depuis quelques jours je m'essaie aux haïkus et tankas, poésies d'origine japonaise.
Le principe de base en est simple à comprendre :
- aucune contrainte de rimes
- un tercet de 5-7-5 (la plupart du temps avec une allusion à l'une ou l'autre des saisons, sans la nommer) et voilà un haïku
- si l'on y ajoute un distique de 7-7 cela fait un tanka
Je n'oserai jamais prétendre être une experte en matière de haïku ou de tanka, mais vous pouvez découvrir quelques-uns de mes "essais" sur mon nouveau site que j'actualiserai au fur et à mesure de mes "inspirations" (cliquez simplement sur les mots soulignés) :
(la video ci-dessous, c'est un clin d'oeil à ma fille Lorelei, dont Placebo est LE groupe préféré, lol)
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2007-09-14T05:30:00+02:00
Un poème de Clementia : Mélancolie
Mélancolie
Il est des soirs trop lourds d'une infinie tristesse
Et des matins trop gris où je n'ai goût à rien
Mon cœur et mon âme ne sont plus que faiblesse
Toi qui étais si près je te sens bien trop loin
Pourquoi a-t-il fallu que tout finisse un jour
Nous étions si pareils nos cœurs se comprenaient
Moi je n'ai pas voulu enterrer notre amour
Ou perdre les frissons que ta voix me donnait
Le soir quand je m'endors je pense encore à toi
Dans mes rêves aussi je te cherche sans fin
Mais dans mon courrier n'est plus un mot de toi
Seule et désespérée je ne t'attends qu'en vain
J'aurais tant désiré que pourtant tu me laisses
Un petit bout de toi un souvenir de nous
Même si tu m'oublies que quand même il me reste
Chantant déjà en moi et me parlant de nous…
NOTE : Ce poème "Mélancolie" fait partie de mon livre "Une histoire d'amour de Clementia", que vous pouvez vous procurer en vous connectant sur http://auxilivre.fr/unehistoiredamou/index.html
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